95 % des pilotes français, privés, professionnels ou militaires, ont reçu leur formation initale de pilote en aéro-club. Les aéro-clubs remplissent ainsi un rôle social que les écoles de pilotage commerciales, récemment apparues en France, n'arrivent pas à concurrencer.
Les conditions requises pour pratiquer l'aviation sont simples :
La formation aéronautique est régie par des règles strictes qui sont appliquées dans le monde entier. La formation suit un programme défini par la Direction Générale de l'Aviation Civile, conformément aux instruction de l'OACI (Organisation Aéronautique Civile Internationale).
Ainsi, les aéro-clubs, sous le contrôle de l'administration, sont en mesure de proposer la formation au brevet de pilote privé ainsi que les premières qualifications qui lui sont accessibles.
Par contre, la formation aux brevets professionnels s'effectue dans des écoles agréées. De même, les pilotes militaires reçoivent une formation spécifique au sein des armées, après une sélection sévère.
Enfin, l'ensemble des formations aéronautiques civiles est en cours d'unification européenne.
Spécifiquement français, ce brevet permet de voler à proximité de l'aérodrome de formation. Puis, au fur et à mesure que le pilote obtient des extensions de la part de son instructeur, il pourra voler de plus en plus loin, emmener un passager etc...
Il faut avoir au moins 15 ans, 10 heures de vol dont 6 heures en solo, et avoir acquis la partie théorique du brevet, pour pouvoir se présenter à l'épreuve en vol.
Reconnu dans le monde entier, le brevet de pilote privé nécessite :
Le brevet de pilote privé permet d'emmener des passagers, partout en France, de jour et dans des conditions météo favorables.
Un certain nombre de qualifications viennent compléter le brevet de pilote privé. Ces qualifications étendent le domaine de compétence des pilotes qui les ont acquises.
La préparation à la qualif. B est assurée à l'aéro-club.
La formation au VFR de nuit est assurée à l'aéro-club.
La qualification montagne est délivrée à l'issue d'un test en vol, suivant un entrainement avec un instructeur agréé montagne. Le niveau de pilotage demandé aux pilotes est très élevé. L'extension "neige" permet de se poser sur des altisurfaces enneigées au sur des glaciers, est d'un niveau encore plus élevé.
Le vol en stéréo nécessite d'effectuer au moins 10 heures de vol en double commande puis un test en vol. La formation consiste principalement à savoir piloter un bimoteur sur un seul moteur... pour faire face aux risques de pannes.
L'hydravion n'est pas fréquent en France, pour des (bonnes ?) raisons environnementalistes. Néanmoins, un ou deux clubs proposent cette formation sur notre territoire national (à Biscarosse notamment). L'activité hydro est très developpée au Canada mais il faut quand même signaler l'aéro-club de Come, en Italie, dont l'hydraviation est l'activité principale.Pour en savoir plus: http://hydravions.decollage.org/w3hydro.htm
Le vol aux instruments, en tant que commandant de bord, n'est possible que si le pilote détient une qualif. IFR et si l'avion est certifié IFR. Cette qualification est sévèrement reglementée : expérience préalable de 200 heures au minimum, examen théorique initial, 40h de vol d'entrainement dans une école agréée, et... coût prohibitif. Néanmoins, les détenteurs de la qualif. IFR ont fait la preuve qu'ils savaient piloter de façon précise sans aucune référence visuelle externe. La qualif. IFR est indispensable pour tout pilote professionnel désirant vivre de son métier.Vu les nouvelles normes européennes en cours d'instauration, il sera peut-être prochainement beaucoup plus intéressant d'effectuer sa formation IFR aux Etats-Unis.
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