L'Aéro-Club d'Aix-Marseille est une association sans but lucratif du type loi 1901, dont l'origine remonte à 1908 avec la fondation de l'Aéro-Club de Provence, à Marseille.

L'ACAM est établi sur l'aérodrome d'Aix en Provence, près du village des Milles, depuis l'ouverture du terrain (1945). L'aéro-club est :

• affilié à la Fédération Nationale Aéronautique (FNA)
• agréé par le ministère de la Jeunesse et des Sports
• déclaré comme organisme de formation.

L'ACAM compte plus de 200 adhérents et exploite une flotte de 7 avions à l'aide d'une douzaine d'instructeurs bénévoles et de trois personnes salariées.

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Fonctionnement | Historique | Statuts et Règlement Intérieur

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Fonctionnement

Ouverture. L'aéro-club est ouvert tous les jours, sauf le 25 décembre et le 1er janvier. Le secrétariat est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13 h à 17h. Le week-end, les membres du club tiennent des permanences.

Réservation. Le planning de réservations est ouvert pour les quinze prochains jours, ce qui permet d'éviter la saturation des avions par "sur-réservation". Les réservations pour des voyages peuvent être faites très longtemps à l'avance, de façon à permettre aux pilotes de s'organiser. Sauf cas particuliers (les avions écoles et les avions à train classique), les avions peuvent être réservés pour de longues périodes, avec une utilisation minimale de 2 heures par jour et de 3 heures par jour de week-end.

Avions-école. Certains avions sont considérés comme des avions écoles : ils ne sont réservables que pour des vols en double commande. Par contre leur usage n'est pas réservé à la double commande : s'ils sont disponibles à un moment donné, ils peuvent partir en vol solo sur le champ.

Comportement des pilotes. Les pilotes sont invités à avoir un comportement correct vis à vis des avions, des autres pilotes et du reste du monde, surtout aéronautique, il n'est pas question que les pilotes adoptent des comportements d'automobilistes. Les point suivants sont en particulier exigés :

• Penser "sécurité"
  Bien que les erreurs soient admises, deux pratiques ne sont pas pardonnées : le vol en conditions IFR sans être qualifié, et le vol à basse hauteur. Tous les instructeurs sont habilités à intervenir s'ils assistent à des situations où la sécurité est mise en cause.
• Respecter les machines
  Les avions appartiennent à l'aéro-club, mais ce sont les adhérents qui les pilotent. Respecter les machines permet d'assurer leur longévité et surtout la sécurité de nos vols.
• Assurer les pleins d'essence
  A l'issue de chaque vol, les pilotes sont tenus de faire le plein de leur avion, sauf avis contraire du pilote suivant. Cette simple règle de politesse permet d'éviter le cas mortel où un pilote A consomme toute son essence au cours de son vol, laisse l'avion à un pilote B qui ne fait pas de check-list très approfondie et décolle sans essence... la durée de vie du pilote B et de ses passagers est alors fortement compromise.

Paperasse. Afin de faciliter la vie en commun au sein de l'aéro-club, les pilotes sont invités à remplir un certain nombre de formalités à l'occasion de leurs vols :

• Avant le départ
  S'inscrire sur la planche journalière des vols, en précisant leur avion, le nombre de passagers éventuels et leurs intentions. L'expérience prouve que ces renseignements sont de la plus haute importance pour l'organisation des secours en cas d'accident lors de leur vol.
• A leur retour
  Compléter la planche des vols en indiquant le temps de vol, remplir le carnet de route de l'avion en n'oubliant pas de signer leur vol, payer le montant du vol.

Instruction. A son arrivée, un élève est confié à un instructeur qu'il conserve tout au long de sa formation, sauf en cas d'incompatibilité. La déclaration de formation est remplie par le secrétariat, signée par l'instructeur avant d'être transmise au district aéronautique. Le dossier de formation de l'élève est rempli par l'instructeur à l'issue de chaque leçon. Le carnet de vol de l'élève est tenu dès le premier vol.

Tous les instructeurs sont aptes à donner des cours théoriques, et les élèves doivent avoir obtenu le théorique de leur brevet avant de commencer les navigations. Une séance de rappels théoriques est organisée le dernier vendredi soir de chaque mois.

Voyages. La pratique des voyages est vivement encouragée à l'aéro-club. Chaque année, un ou plusieurs voyages à l'étranger sont organisés avec un ou deux avions (Baléares, Maroc, Grèce, Tunisie). Des cours de préparation à la QRRI sont organisés dans cette optique.

Vol en montagne. L'aéro-club dispose d'un Mousquetaire et d'un instructeur qualifié montagne. Aussi l'activité de vol en montagne a-t-elle pu se développer depuis 1990 et chaque année, 3 à 5 pilotes obtiennent leur qualification. Les vols ont lieu à la journée, mais il est possible d'organiser des semaines entières en montagne (Saint-Crépin, Alpes d'Huez par exemple).

Compétitions. L'aéro-club maintient une activité de préparation aux compétitions de pilotage de précision avec entrainement à l'épreuve théorique et aux atterrissages de précision.

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Historique

Emplacement, en 1948, des installations de l'aéro-club.

Pour avoir l'arbre généalogique, cliquer ici.

L'Aéro-Club de Provence est fondé en 1908, avant même la traversée de la Manche par Blériot (1909). L'inscription de l'ACP à l'Aéro-Club de France, l'AéCF, est effective en 1910. A cette époque des pionniers, il n'y avait ni Direction Générale de l'Aviation Civile, ni Armée de l'Air, ni aucune administration à la tutelle plus ou moins lourde... Par contre, l'activité était réservée à une certaine élite. Jusqu'au début des années 30, l'ACP était plus une société d'encouragement, dont quelques membres possédaient des avions en propre, qu'un aéro-club au sens moderne.

En 1930, quelques personnes désirant développer une véritable activité aéronautique s'opposent à la ligne suivie par l'ACP, et fondent une association : le Club Provençal de Tourisme Aérien ("voler et faire voler"). L' ACP réagit en fondant l'ACP2, Association Coopérative de Pilotage de l'Aéro-Club de Provence (JO du 10 et 11 août 1931). En 1935, après de longues polémiques, les membres du club provençal rejoignent l'ACP2 qui quitte Marignane et déplace son activité sur le terrain de LENFANT dans la plaine des Milles (actuellement occupé par la prison de Luynes, cf. carte du terrain d'Aix les Milles).

Pendant la seconde guerre mondiale, les allemands installent une base aérienne aux portes du villages des Milles. En 1944, le Cap. PAREYRE réquisitionne la base allemande pour en faire une base de l'Armée de l'Air : c'est l'origine de la BA 114.

L'Union Populaire Aéronautique de Provence (UPAP) est fondée au début de 1945, son activité aéronautique est basée sur le terrain des Milles. L'UPAP se transforme assez vite en Aéro-Club de Marseille - UPAP, et devient la principale association du terrain avec un ensemble complet d'activité (avions, planeur, aéromodélisme...). Pour visualiser les installations civiles de l'époque, cliquer ici.

La BA 114 prenant de l'ampleur, le terrain de LENFANT disparaît et l'ACP se retrouve également sur le terrain des Milles. Second arrivé, il résiste mal à la pression de l'AC de Marseille et, en 1962 (1961 ?), la fusion des deux clubs donne naissance à l'Aéro-Club de Marseille Provence, dont le siège social est celui de l'AC de Marseille (Aéro-Gare Air France, en face de la gare Saint Charles, à Marseille).

En 1969, l'AC de Marseille Provence établit son siège social aux Milles (Aix en Provence) puis prend le nom d'Aéro-Club d'Aix-Marseille, l'ACAM.

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Statuts et Règlement Intérieur

La dernière modification des Statuts et du Réglement intérieur date de 1997. Elle a pour effet principal de rendre le Conseil d'Administration renouvelable par tiers chaque année.